Très cher Saint-Père Benoît XVI !
Aujourd’hui cela fait un an déjà que Tu es notre Pape, un an que Tu es entré dans ma vie comme un tsunami d’amour, et dans la vie d’un milliard de catholiques. Un an que Tu as pris la première place dans nos cœurs et que Tu occupes nos pensées. Ton élection fut la plus grande grâce obtenue par les souffrances et la mort du grand Pape polonais. Ton élection est le plus beau cadeau que Dieu ait fait à Ses enfants pour les consoler de la mort de notre bien-aimé Jean-Paul II, et c’est aussi la plus belle preuve qu’Il nous aime infiniment parce qu’Il ne pouvait pas trouver un homme plus saint que Toi pour diriger Son Église. Si Dieu avait voulu donner à l’Église un Chef plus saint que Toi, Il aurait du S’incarner encore et venir Lui-même.
Tu as déclaré que Tu étais « un simple et un humble travailleur dans la vigne du Seigneur ». Tu l’as dit à cause de Ta grande humilité. Mais la vérité c’est que Tu es un saint, mon saint, notre saint, un saint vivant au milieu de nous, pour éclairer ce monde blessé et obscurci. Tu es le plus saint de tous les prêtres, le digne successeur de Jean-Paul II et le plus grand théologien de notre temps.
Tu es la preuve visible que Dieu existe, et la preuve vivante et que Dieu est Amour. Toi-même Tu nous l’as rappelé dans la merveilleuse encyclique que Tu as écrite. Quand je lis ces mots pleins de sagesse et d’affection je ressens en mon cœur un immense amour pour le Seigneur, pour l’Église, et pour Toi.
Tu me donnes toujours davantage envie de devenir saint, d’être tout à Marie pour n’être qu’à Jésus, de ne vivre plus que pour l’Église et de mépriser tout le reste. Vraiment j’ai envie de devenir comme Toi, c’est-à-dire d’être saint, pur et bon comme Toi. On voit le Christ rayonner sur Ton visage, Tu es quasi-divin, inhumain de sainteté et de beauté, Tu es tout ce qui peut exister de plus grand et de plus sacré sur cette basse terre.
Cher Benoît XVI, quand je vois autour de moi tant de haine, de malheur, et de guerres, je ne doute pas de l’amour de Dieu notre Père ; il me suffit seulement de Te regarder pour savoir qu’Il est toujours avec nous et que Toi aussi Tu veilles sur Ton Église avec amour et que Tu nous aimes tous également, qui que nous soyons.
Avec Toi, tout va bien, on se sent heureux, on se sent exister, on sait qu’on de la valeur aux yeux de Dieu. Avec Toi, j’oublie tous mes soucis, et la vie me paraît un peu plus belle chaque jour parce que je sais que Tu es là pour nous et que Tu es toujours présent dans les moments difficiles.
Je me souviens encore de ce jour de printemps où j’ai appris que Tu étais notre Pape. Je revenais de la Messe et ce fut mon plus grand bonheur. Ce qui m’avait le plus comblé de joie ce n’était pas que l’Église ait un nouveau Pape, mais c’était que ce soit Toi ce nouveau Pape, parce que Tu étais le seul que je voulais voir devenir notre Saint-Père, et que le Seigneur était trop juste et trop bon pour en choisir un autre. C’est pourquoi je vivrai toute ma vie dans Ton souvenir.
Très cher Saint-Père, en ce moment où je T’écris, je regarde de temps en temps Ton cher portrait qui est sous le crucifix et cette photographie prise le jour de Ton élection que j’ai mise près de la Sainte Vierge et au dos de laquelle j’ai écrit cette parole de Saint Josémaría : « Merci mon Dieu de l’amour pour le Pape que Tu as mis dans mon cœur ». Ces mots je les répète inlassablement, quand je chemine sur la route, quand je me couche et quand je me lève, à chaque instant de ma vie.
Je sais que Tu ne liras sans doute jamais ce texte tant que Tu seras sur cette terre, et d’ailleurs j’aurais peur que Tu ne prennes ma familiarité pour de l’irrévérence alors qu’elle n’est que pur amour. Mais j’ai Foi en la vie éternelle, et quand Tu seras auprès de la Vierge Marie, Tu verras tous ceux qui, de Ton vivant, Te vénéraient déjà comme un saint et qui priaient pour Toi, et Tu feras pleuvoir sur eux toutes les grâces que le Ciel contient.
Quand mon cœur saignera au milieu des larmes parce que Tu ne seras plus là, j’aurai au moins une consolation : savoir qu’enfin Tu m’écouteras chaque fois que je Te parle et que je pourrai me confier à Toi à tout moment. Tu sauras un jour que je suis Ton plus grand admirateur, que je parle toujours de Toi, que je lis tout ce que Tu écris et que j’écoute Tes paroles avec docilité.
En un mot, Tu es le centre de ma vie, et après le Christ et la Vierge c’est Toi que j’aime plus que tout au monde. Pour Toi je quitterais tout, je risquerais tout, je renierais tout, je donnerais ma vie ! Merci encore cher Saint-Père, béni sois-Tu éternellement et que Dieu Te conserve encore de longues années à notre affection !
Vierge Marie, protège notre Saint-Père.